L'Hymne à la joie – un mois sous le signe de la musique à la CSEM
À l'occasion de la célébration de la musique en janvier, les écoles de la Commission scolaire English-Montréal (CSEM) ont été invitées à soumettre un enregistrement instrumental ou vocal de la pièce l’Hymne à la joie ou d'une autre chanson destinée à un montage vidéo mettant en vedette les talents musicaux des élèves de la CSEM.
Ce classique du XIXe siècle, qui fait partie du dernier mouvement de la Neuvième Symphonie de Ludwig van Beethoven, comporte une mélodie qui résonne à travers les âges. « Beethoven a composé cette œuvre pour célébrer l'unité, la joie et l'amitié », s’est exclamée Melina Catalano, conseillère pédagogique du programme musical Arts-études à l'école secondaire Rosemont de la CSEM. « Notre souhait était de réunir les écoles au mois de janvier pour célébrer la musique, alors pourquoi ne pas le faire en chantant ou en jouant tous ensemble cette magnifique œuvre musicale ».
Cette pièce est largement enseignée aux élèves, même aux tout-petits du primaire, tellement la mélodie est reconnaissable. « J'enseigne l'Hymne à la joie parce que la mélodie les encourage à bien jouer », explique Nick Batzios, spécialiste en musique à l'école primaire Willingdon, à NDG. « Ils ne se lassent pas de jouer la mélodie à la flûte à bec. Certains élèves transfèrent leurs connaissances sur un autre instrument, interprétant la mélodie au piano ou au métallophone. »
Il décrit également la pièce comme ayant une mélodie simple, mais très efficace, ce qui en fait un outil précieux pour enseigner aux élèves la répétition et la forme musicale.
La qualifiant de joyeuse et positive, M. Batzios souligne que cette œuvre « plaît aux élèves parce qu'elle suscite chez eux la bonne humeur et leur apprend à s'écouter les uns les autres afin de jouer le bon rythme. Ils reconnaissent également sa pertinence et parviennent à faire le lien entre leurs compétences musicales et leurs aptitudes à la vie quotidienne. Le fait de s'écouter les uns les autres dans un contexte musical permet de jouer juste. Par ailleurs, écouter ses amis et sa famille permet de vivre en harmonie ».
L'adaptation musicale de l’Hymne à la joie de Beethoven trouve son origine dans le poème An die Freude écrit par le poète allemand Friedrich Schiller en 1785. Interprétée par des myriades d'orchestres et de chanteurs d'opéra dans le monde entier, la pièce musicale a résisté à l'épreuve du temps et demeure l'hymne de l'Union européenne.
Plus près de nous, cette œuvre fait partie des ressources pédagogiques du programme d'études du Québec pour la flûte à bec, l’un des instruments enseignés à une tranche d'âge plus jeune, dès la 2e année du primaire, et sert souvent de catalyseur pour initier les enfants à l'histoire de la musique.